Conséquence d’une politique générale de libéralisation de l’économie, le secteur bancaire mauritanien a connu à la fin des années 90 une profonde mutation.
Conscient des nouveaux enjeux, et des opportunités économiques que cela supposait, un homme d’affaires connu, Isselmou TAJIDINE, décide en 1998 d’introduire une demande d’agrément pour la création d’une nouvelle banque.
Outre des associés mauritaniens, il fait appel à trois partenaires européens avec lesquels il travaille depuis plusieurs années.
Ces derniers (deux néerlandais et un français) qui connaissaient bien, à la fois le pays, et les qualités du promoteur, s’engagent à hauteur du tiers dans le projet.
La Banque Centrale accorde son agrément en avril 1999, et, en septembre de la même année, la Banque pour le Commerce et l’Industrie (BCI) ouvre ses portes à Nouakchott.
Dans un pays considéré comme un trait d’union entre le Maghreb et l’Afrique subsaharienne, sur un marché étroit et concurrentiel, la nouvelle institution va rapidement s’imposer sur la place bancaire.
La croissance de la BCI s’est donc traduite par des performances très satisfaisantes qui la placent parmi les toutes premières banques du pays. Fruit d’une gestion rigoureuse et du respect strict de ses engagements, la réputation de la BCI s’est affirmée en Mauritanie, comme à l’étranger.
Enfin, La banque a également su développer un réseau de plusieurs dizaines de correspondants financiers et bancaires dans la plupart des pays avec lesquels ses clients travaillent, au premiers rangs desquels Natixis-Banques Populaires, correspondant et conseil des premiers jours, la Citibank, la Banque Européenne d’Investissement (BEI) ou encore la Société Islamique de Développement (SID) qui lui ont ouvert des lignes de crédit destinées à pallier au manque de ressources à long terme dont souffre le pays.
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August 26,2019
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